Christian Troy

Chapitre I : Naissance / Heureux évènement



La naissance d’un enfant est toujours quelque chose de magnifique. Une vie donnant vie à une autre … Les prémices de la création universelle. Mais la naissance d’un enfant particulier est elle différente ? Et si oui, en quoi diffère t-elle de celle d’un enfant normal ?

Gabriel de Souza est née à Cuba, dans le domicile même ou logeait sa pauvre mère de 19 ans à peine . Un logement théâtre des pires immondices qui semblait donner sur son sol un spectacle de toutes les saletés possibles. Maria Suarez de Souza, la mère de Gabriel, n’avait malheureusement pas les moyens de se payer autre chose … Et concernant le père du jeune Gabi … Raphaël de souza, c’est un dealeur de drogue qui éssaye tant bien que mal de se sortir de la misère. Malheureusement, ses efforts inespéré n’ont conduit qu’à le faire ficher dans les locaux de police de la Havane. Mais dans sa tête, c’était la seul solution pour offrir à sa femme et à son futur fils une situation potable … Même si cela ne faisait que stresser encore plus la pauvre Maria, qui priait chaque soir les dieux pour qu’ils puissent s’en sortir.

16 août 1988 … Les rayons du soleil semble vouloir s’inviter à ce triste et pathétique spectacle qu’est l’accouchement « improviser ». Maria, qui suait tellement qu’on pourrait croire qu’elle allait se liquéfier, poussait des cris de douleurs et de désespoirs. Des cris qui semblait être adressé aux cieux et qui portaient en eux les complaintes et la tristesse d’une jeune femme accablé par la vie . Lorenzo ne savait pas où se mettre et restait assis sur ce qui était censé être une chaise. Il semblait penser, blanchit par les cris douloureux de sa fiancé. Une amie de Maria … Sùléva Martinez, était à genoux devant la douloureuse « patiente » et tentait vainement de la faire pousser et respirer . Le temps passait, et les minutes semblait se changer en heures. Lorenzon faisait les 800 pas, et maria ne trouvait même plus dans sa gorge la ressource pour pousser un cri audible quand tout à coup …

-Ouiiiiiiiiiiiiin Ouiiiiiiiiiiiin !

Les cris douloureux de la jeune femme avait laissé place à d’autres cris. Mais ceux-la ne raisonnait pas de la même manière… Il se faisait mélodie aux oreilles des deux jeunes parents. Sùléva le tenait, et la vue de ce petit être semblait éffacé la vue du sang qui se mélangeait aux immondices du sol. Lorenzo s’approcha et ne prononça pas plus qu’un mot …

- Madre de Dios ! Este niño es magnifico …
( Mon dieu ! Cet enfant est magnifique …)

Le jeune père s’émerveillait devant son fils … Mais en le touchant, il avait senti en son corp une sensation étrange… Comme un courant froid qui le traversa pendant l’espace d’une seconde.
Mais l’enfant devait être amené à l’hopital au plus vite. Ni une ni deux, Lorenzo sortit de la maison avec l’enfant, et se rendit à l’hopital le plus proche. Une fois là-bas, le jeune homme expliqua son problème…Et l’on plaça alors directement l’enfant là où il devait être placer. Lorenzo sortit alors de l’hopital afin de respirer un peu … Mais la police, qui avait été prévenu par un intermédiaire anonyme, était la, et se dirigea à grandes enjambées vers le jeune homme. Celui-ci ne bougea pas d’un pouce, et tendit la main vers eux, comme pour leur dire d’attendre … Mais il ne l’avait pas fait pour ça. Malheureusement, rien ne se produit, et Lorenzo regarda sa main droite hébété, comme si il ne comprenait pas ce qui venait de se produire … Où plutôt, pourquoi rien ne s’était produit. Les force de l’ordre l’attrapèrent, et le jetèrent par terre avec force avant de le menotter. Il n’en avait pas tenu rigueur sur le moment … Mais ce courant froid … Est-ce que c’était à cause de ça ? Et pourquoi cette sensation étrange avait elle tout à coup parcouru son corps … Il regarda alors en direction de l’hopital et dit à voix basse …

- Gabriel ?